En trois notes, l’ambiance est posée. C’est oppressant, planant. On ressent puissamment la gène que Gabriel essaie de nous transmettre. Cette chansons n’est pourtant pas triste, mais elle nous invite dans un univers poétique… magnétique.
Gabriel Garzón-Montano s’est fait connaître en assurant les premières parties d’une tournée européenne de Lenny Kravitz, il a ensuite été samplé par Drake sur un titre qui a remporté un Grammy Award. On peut aussi remarquer le chanteur au détour d’une vidéo Youtube où il interprète le même Fruitflies dans la Maison du Blues de Anaheim, Californie.
On a souvent comparé la musique de Gabriel Garzón-Montano à celle de Frank Ocean. Les ressemblances sont indéniables mais je trouve que l’univers poétique et l’originalité de composition du premier le distancent largement du second que je classerai volontier plus proche du courant R&B. Car, en plus du R&B, Gabriel Garzón-Montano revendique des influences dans les courants soul et funk, notamment Stevie Wonder.
Je vous recommande aussi vivement les autres titres de son album Jardin sorti en 2017, tout est bon à écouter ! Je souhaitais décerner une mention particulière à la qualité des sons et à la finesse des mixs, nottament sur les composites de voix qui sont extrêmement justes.
Vous retrouvez peut-être le chemin de la maison (indice : paroles de Fruitflies) après avoir écouté cet album !