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Summer in the City, Isaac Hayes – C’est chaud un été en ville !

Summer in the City, Isaac Hayes – C’est chaud un été en ville !

Ce cover réalisé par Isaac Hayes vaut le détour avec son rythme enlevé qui contraste avec les versions plus anciennes produites dans les années 70. Ici, le son est définitivement 80’s mais la cocotte à la guitare (sorte de craquement rythmé que l’on entend alternativement à droite et à gauche du mix) rappelle l’identité forte du guitariste Charles Pitts jouant le thème de Shaft pour le même Isaac Hayes en 1971. Mais excepté cette référence, ce Summer in the City (chanson originale de 1966, par les Lovin Spoonfulest bien ancré dans les années 90, qu’il s’agisse des claviers, vrais et faux cuivres ou du solo de guitare disto…

Je vous laisse à cet été en ville qui semblait déjà à l’époque aussi chaud que cet été 2019 !

The Pleasure and the pain, Lenny Kravitz – Un tube bien caché au refrain canon !

The Pleasure and the pain, Lenny Kravitz – Un tube bien caché au refrain canon !

Bien que l’album Strut de Lenny Kravitz sorti en 2014 ait rencontré un beau succès (14 000 ex. vendus, 3e meilleure vente dans sa discographie), vous n’avez certainement pas entendu la chanson The pleasure and the pain à la radio. C’est donc l’occasion de vous la faire ou refaire découvrir car elle a selon moi un vrai potentiel tubesque avec son refrain en forme de chorus de cuivres / Hammond.

J’inaugure donc ces chroniques musicales en bien belle compagnie !

Melocoton, premier album

Melocoton, premier album

 

Raphaël Mars et Chloé Löwy de Melocoton viennent de sortir leur première album. Après de long mois de maturation, cet album est le fruit d’une belle rencontre entre cette harpiste et ce guitariste. J’y entends des inspirations médiévales et folk mais c’est encore plus le voyage dans lequel ils m’entraînent qui me marque à l’écoute de leurs collages sonores, sortes d’intermèdes entre les chansons. Je me demande même si les intermèdes ne sont pas quelques fois plus importants que les chansons, car c’est précisément là qu’ils se racontent.

Cet appel au voyage n’a d’ailleurs rien d’un hasard car c’est en voyageant qu’ils se sont rencontrés, de Paris à Barcelone, en passant par la Bretagne…

Les chansons sont fortes et expressives, les aspirations théâtrales du duo y sont bien audibles. Leur musique est acoustique  et électronique, mais les boites à rythme et autres synthétiseurs n’ont jamais sonné aussi « acoustique » qu’à cet endroit précis car leur traitement est étonnamment bien intégré à l’accompagnement des chansons. Loin des tendances, ils proposent une visite bien personnelle de leurs paysages musicaux.

 

 

Financement participatif

Ce projet est né de leur envie de partager leur musique avec le monde entier. Mais pour le concrétiser, il leur fallait un point de départ, une rampe de lancement : et ce fût le financement participatif. Bien que l’aspect financier soit une réelle finalité dans ce type de démarche, j’y vois aussi la volonté d’impliquer le public, les fans et de les amener à effectuer un geste « impliquant » envers leur musique. Dans le monde des affaires, on dit souvent que les promesses d’achat n’ont qu’une très faible valeur, en revanche, l’acte d’achat effectif est une manifestation d’intérêt sans appel pour le produit.

C’est donc ce qu’ils ont obtenus en collectant plus de 5 000 euros auprès de plusieurs centaines de sympathisants : un acte d’achat effectif de leur musique, mais plus au sens de la valeur qu’elle représente à leurs yeux qu’au sens mercantile de la démarche.  L’intérêt du public pour leur projet n’est donc plus à démontrer, il leur reste alors à faire leurs preuves sur scène et c’est ce qu’ils vont faire à Paris, en commençant par un concert à La Recyclerie, le 2 avril 2016 à partir de 20h.

Je vous laisse à présent découvrir le teaser de l’album et l’écouter en intégralité sur la page Bandcamp du groupe Melocoton.